L’analyse transactionnelle aussi connue sous le sigle AT est une théorie de « psychiatrie sociale » de la relation et de la communication.
Analyse transactionnelle : définition ?
1956, l’année de naissance de l’analyse transactionnelle par le psychiatre américain Éric Berne.
Cette méthode cognitive développe plusieurs aspects autour de l’apprentissage, mais aussi dans les relations humaines. Pour comprendre l’analyse transactionnelle, il faut décomposer les trois leviers du développement :
- L’enfant
- Le parent
- L’adulte
Rappelons que l’entourage façonne la personnalité et détermine les limites entre l’état du moi transactionnel et sa communication.
Vous allez me dire en quoi ces connaissances servent-elles en copywriting ?
Eh bien, si je vous dis que la persuasion provient de l’apprentissage.
Si je vous dis que votre communication dépend des normes du langage entre les différents protagonistes.
Vous constaterez par vous-même que la persuasion dépend de l’aspect psychologique de votre interlocuteur.
Pour le comprendre.
L’homme entretien avec son entourage des relations de diverses natures.
Par exemple, la théorie du docteur Berne vise à améliorer la santé de ces relations. Ces connaissances se basent sur l’apprentissage et le développement des différentes facettes de la personnalité. Il s’agit donc d’un instrument thérapeutique destiné à aider les personnes en difficultés à opérer de profonds changements.
Qui dit changement, introduit une transformation de votre interlocuteur. Dans le cadre d’une thérapie, l’analyse transactionnelle permet au patient de :
- Mieux comprendre la construction et le développement de sa personnalité
- Décrypter son mode personnel de communication
- Comprendre les failles dans sa communication et les corriger
- Développer une meilleure vie de groupe.
Plusieurs psychiatres font aujourd’hui appel à l’AT qui a pu démontrer des résultats très concluants chez bon nombre de patients. En France, la pratique est hebdomadaire, et la séance individuelle dure environ 45 minutes pour un coût entre 20 et 70 €.
Certains publicitaires ont employé l’analyse transactionnelle pour créer des campagnes.
Les marques de cigarettes se sont données à cœur joie. Durant les décennies cinquante et soixante, elle se servait de certains leviers émotionnels pour prétendre que la fumée ne tue pas.
En attendant, approfondissons les principes de l’analyse transactionnelle.
Les principes de l’analyse transactionnelle ?
Le principe fondamental de cette théorie repose sur la coexistence en une personne autour des trois états du moi (enfant, adulte, parent) formés durant l’enfance.
Chacun d’eux est aussi important que l’autre. Les évènements de la vie d’une personne découlent du type de relation entretenu avec autrui. Ces circonstances proviennent des différentes facettes de personnalité qu’une personne manifeste dans une situation donnée.
- L’enfant
C’est l’état d’où provient la spontanéité, la créativité, la passion ou l’intuition. Face à une figure d’autorité comme un parent, l’enfant pourra être soit rebelle en s’opposant aux instructions, soit soumis comme à la recherche de l’approbation ou dans la crainte de la punition.
- Le parent
C’est l’état de maturité, la figure éthique et moralisatrice. Le parent pourra être soit très critique et contraignant, soit attentionné et motivant.
- L’adulte
Il fait office de tampon entre l’enfant et le parent. L’adulte est rationnel, il analyse froidement les situations pour choisir la facette adaptée.
Chez un patient équilibré, chaque état occupera la bonne place au bon moment. L’interaction entre les différentes facettes de personnalité sera fluide et aucune ne sera atrophiée au détriment d’une autre.